Je passe le Mekong, de la Thaïlande au Laos, par le pont de l'amitié. Ça augure bien pour ce magnifique pays dont je ne connais encore rien.

C'est la phrase qui me vient en tête en passant la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Ce qui est rigoureusement exact, c'est bien un autre pays ! Mais c'est surtout un bond de géant dans le temps.

Fred et moi poursuivons notre route dans la campagne birmane. On continue de faire face à beaucoup de difficultés mais les sourires et la gentillesse commencent à percer ma carapace.

Tous les textes recommandant des destinations comportent toujours la raison « pour les gens ». J'ai moi-même vanté ici les habitants de certains pays que j'ai traversés. Mais les Birmans sont sans conteste dans une classe à part.

À chaque pays, je me dis que le prochain sera plus facile. Je commence à penser qu'il n'y en aura pas de facile...!

On se demande parfois comment certains lieux sont devenus aussi touristiques. Pour Bagan en Birmanie, la question est plutôt de savoir pourquoi cet endroit n'est-il pas plus connu ?

Quelques heures après mon arrivée en Birmanie, je suis en sandales sur les rues de terre de Mandalay, au milieu d'une marée de monde, à manger de la sauterelle. Bienvenue en Asie du Sud-Est !

Depuis le départ, j'ai été très chanceux avec mes visas. Jusqu'à ce que je souhaite entrer en Chine. Voici la seconde partie de mon tour du monde à vélo.

C'est mon premier vrai repos depuis mon départ en mars dernier. Dix journées dans la capitale kirghize où j'en profite pour jaser et planifier la suite de mon périple.

À travers les montagnes kirghizes, mon raccourci ressemble plus à un mur d'escalade qu'à une route. Qu'à cela ne tienne, il est trop tard pour revenir en arrière.

Il fallait bien que je trouve l'exception à la règle du bon monde au moins une fois.

Nous sommes au début octobre lorsque je quitte Och pour le nord du pays. Le temps est bon, un doux soleil brille, et les Kirghizes me sourient.

Après être entré au Kirghizistan par le sud, je me dirige vers Och, où un seul courriel m'apportera beaucoup de nouveaux amis.

Les derniers kilomètres au Tadjikistan se seront déroulés à l'image du pays : des hauts cols, un horrible chemin, et un paiement illicite à la frontière !

On continue notre périple sur la route du Pamir - ben oui, je sais que c'est long ! - et on campe dans certains des plus beaux endroits de mon voyage.

Freddy, Pierre et moi partons de Khorog après quelques jours de repos. Avec la montée vers le plateau du Pamir, le plaisir augmente avec l'altitude.

Après la route du nord que je viens de suivre, n'importe quel chemin me paraîtrait beau. Surtout si l'Afghanistan se trouve jour après jour de l'autre côté de la rivière, si près et en même temps si loin.

Pour rallier Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, à Qalai Khumb, la route du nord est la plus directe et la plus scénique. C'est aussi celle qui passera la plus proche de m'achever.

J'avais entendu quelques histoires sur la complexité de sortir de l'Ouzbékistan. En plus d'une fouille complète, la moindre infraction peut t'amener en prison. Et comme je dois passer la douane avec au moins trois différentes infractions à l'immigration, je me croise les doigts et je pratique mon meilleur sourire.

Après plus de trois semaines à rouler en Ouzbékistan, voici quelques-unes de mes belles rencontres et réflexions sur le pays.