La voile cycliste
Parfois en pédalant longtemps seul, on se met à avoir des idées. Et à se faire croire que ça va fonctionner.
Mon carnet de notes sans censure
Tu vois, j'essaie normalement d'être positif quand j'écris. J'ai l'immense chance de vivre cette aventure d'une vie, ce rêve que j'ai préparé pour des années. Mais je ne veux pas vous mentir, des fois, c'est difficile et je me demande ce que je fais.
L'oasis avant de repartir
Grâce au train, je me suis évité la partie complètement à l'ouest de l'Ouzbékistan. J'en profite pour faire un détour pour frotter des pieds et coucher dans une station-service de luxe.
Un train nommé chaos
Après ma traversée du désert kazakh, je me pose à Beïnéou, dernière ville avant la frontière ouzbèke. Le désert se poursuit de l'autre côté de la frontière, et s'annonce encore pire que ce que je viens de traverser. Je dois décider si je continue à vélo ou si je prends le train.
Le désert kazakh... seulement pour les mentalement stables
"The vast desert and steppe flatlands of Kazakhstan offer little in terms of visual stimulation and should only be attempted by the hardiest and most mentally stable of cyclists." Voilà où je m'apprête à m'enfoncer.
La grande traversée
Après avoir obtenu mon visa pour le Kazakhstan, je suis prêt à quitter Bakou et à m'embarquer sur un cargo de marchandises qui m'amènera de l'autre côté de la mer Caspienne. Un périple imprévisible d'environ 450 km.
Bakou, la ville où je devais me reposer
Tout au long du chemin en Azerbaïdjan, Mathieu et moi nous demandions où étaient les femmes dans ce pays. Toutes nos rencontres, tous les gens sur la route, que des hommes. Nous venons de les trouver. Elles sont toutes à Bakou.
Comment obtenir un visa en 12 étapes faciles
En attente de visas, je passe une semaine à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan. Pendant cette pause forcée mais bienvenue, j'en profite pour visiter la ville... et ses ambassades !
Azerbaïdjan - le pays surprise
Les Géorgiens nous souhaitent bonne chance pour passer la frontière via une pancarte de route, Mathieu se fait questionner sur son visa et on doit passer plus de barrières et de soldats que pour entrer dans le parc Jurassique. Bienvenue en Azerbaïdjan !
Ce qu'on apprend en ne voyageant pas seul
Après plusieurs semaines à me dépêcher et à stresser pour arriver à temps pour mon ami Mathieu, je suis enfin à Tbilissi. Je profite de quelques jours de repos, et de fête, avant de reprendre la route à deux.
La Géorgie, pays de vaches, de gravelle et de Staline
La Géorgie étant unanimement louangée par les cyclistes voyageurs, j'avais de grandes attentes envers elle. Mais outre que c'est un pays de montagnes, je n'y connaissais pas grand-chose. Voici ce que j'y ai découvert.
Munir, les montagnes et la mer
Après mon long périple turc vers l'est, je pique finalement vers le nord pour rejoindre la mer Noire. Voici mes derniers jours en Turquie.
Le vent me souffle du couscous et des jus en boîte
Le vent de face continue d'être mon compagnon quotidien. À chaque matin, je sors de ma tente en espérant que ce dernier ait changé de bord et souffle maintenant du côté qu'il est supposé, mais c'est peine perdue. Je reprends la route en bataillant ferme pour chaque kilomètre pendant une semaine.
Je n'ai aucune chance de travailler pour National Geographic
Je rencontre un cycliste scandinave, des « peut-être » réfugiés et me fais inviter chez un couple en chicane. Entre Ankara et Sivas, je réalise que j'ai encore des croûtes à manger avant d'être embauché par National Geographic.
Turquie - En route vers Ankara
Le vent se lève, l'anglais disparaît et les animaux apparaissent. Bienvenue dans la Turquie rurale.
Istanbul - 4 jours dans l'Histoire
Me voici dans une des capitales antiques du monde. La ville est vieille et historique, moderne et bourdonnante, riveraine, montagneuse, européenne, asiatique. Istanbul est merveilleuse.
L'entrée à Istanbul - va donc jouer dans le trafic
Après la Bulgarie et la Grèce, mon frère termine bientôt son périple à vélo en ma compagnie. Il ne nous reste qu'à atteindre calmement Istanbul et à profiter de la ville. C'était sans compter nos problèmes mécaniques et de circulation.
Bulgarie - À un c'est bien, mais à deux c'est mieux
Mon frère me rejoint en Europe de l'est pour m'accompagner sur 650 km de vélo, et je ne suis pas foutu de nous trouver des endroits respectables où dormir. Je confesse ici mes pauvres choix et lui lève mon chapeau pour sa bonne humeur.
La traversée de la Serbie, avec 5 minutes d'avance
Je devais rencontrer mon frère à l'aéroport de Sofia en Bulgarie le 22 mai. J'avais donc six jours pour traverser les 500 km de Serbie et d'une petite partie de la Bulgarie pour le joindre. Voici l'histoire d'une course contre la montre digne de Jules Verne.
Des tunnels noirs et un Français badass
Je termine le pays en rencontrant un homme littéralement vingt-cinq fois plus badass que moi.