Au Vietnam, ça chante

S'il y a un établissement que l'on remarque à tous les coins de rue au Vietnam, c'est l'omniprésent karaoké. À Rome, fais comme les Romains, dit-on. Je me devais donc d'aller pousser quelques notes en public.

L'équivalent d'un Red Light District, mais pour la chanson !

L'équivalent d'un Red Light District, mais pour la chanson !

Avec un paquet d'amis vietnamiens et internationaux, on se rend donc un samedi soir au karaoké.

Il doit bien y avoir des centaines de scooters de stationnés dans la rue devant l'édifice. Normal, tout le monde ici a le sien à partir d'à peu près 18 ans. Et même avant ça, les ados sont sur des plus petits scooters électriques.

Bref, on prend une petite allée et je m'informe au premier comptoir que je vois.

- Hi, I'm here for the singing.
- Sorry, it's full.

Damn it, Tu, c'est plein ! (Tu étant mon guide touristique que j'avais rencontré avec mon père il y a quelques semaines. Il est maintenant notre guide karaoké !)

Tu me dit ne pas m'inquiéter et continue à marcher. On le suit, et en tournant le coin de l'allée, on s'arrête sec de stupéfaction.

On se croirait à Las Vegas, mais avec juste des karaokés !

J'ai peine à croire que la majorité d'entre eux sont pleins. Après en avoir trouvé un au bout de la rue, on se fait assigner une pièce au 7e étage. Car oui, les karaokés en Asie sont des partys privés. Le prix y est dérisoire, et la sélection anglaise n'est pas mal. Les chansons sont choisies sur un iPad et projetées sur deux écrans dans la pièce. Et avec deux micros, on a tout ce qu'il faut pour passer la soirée.

Et on a tellement de plaisir qu'on y retournera deux semaines plus tard !

Les cafés acoustiques

Le karaoké c'est bien, mais je n'ai jamais été un immense fan. Le son est toujours pourri, fort, et on ne peut s'accompagner d'un instrument. C'est donc plutôt dans des cafés acoustiques que j'ai passé plusieurs soirées !

Avec deux ou trois musiciens sur place qui jouent toutes les demandes spéciales, tout le monde peut demander d'aller chanter sur scène. Et croyez-moi, les Vietnamiens ne sont pas gênés. Chaque soir, pratiquement tout le monde avait son tour de chant. Je n'ai pas fait exception à la règle...!

Jonathan joue dans différents café à Hué. Seul, accompagné d'un guitariste vietnamien, et avec Allison.

Jonathan B. Roy

Auteur, journaliste, vidéaste et conférencier, Jonathan B. Roy raconte des histoires depuis 2016.

http://jonathanbroy.com
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