L'anniversaire de l'oncle
Remarquez le polo bleu au milieu.
Panama, Noël 2013. Après avoir rencontré Gabriel sur le pouce, et avoir fait la connaissance de sa mère, sa grand-mère et d'un ocelot, me voilà invité dans une « petite fête surprise » pour le cinquantième de son oncle.
J'arrive donc à ladite petite fête en compagnie de Gabriel et de sa famille. Tout comme lorsque j'ai débarqué chez la mère, l'oncle trouve ça extrêmement normal d'avoir un Canadien qui arrive chez lui pour son 50e. Je suis accueilli comme un des leurs. Au cours de la soirée, je serai notamment invité à jouer aux dominos, à me faire maquiller, et à manger des assiettes de bouffe qui me suffirait pour une semaine!
Il y a environ une cinquantaine de personnes au party, dont presque la moitié sont des enfants. Comme seul Gabriel parle un peu l'anglais, c'est l'occasion forcée de pratiquer mon espagnol.
Le « vrai » jeu des dominos.
Les enfants sont les plus questionneurs. Apprenant que je viens du Canada, ils passent la soirée à me poser des questions sur la neige et sur les animaux qu'on a par chez nous. Ish que je n'ai pas appris ça au secondaire ce vocabulaire-là... euh, des castorios? Mon imitation du castor n'étant pas assez convaincante, je tente de trouver un autre animal. La période des fêtes me sauve lorsqu'il me vient en tête que Rudolph est un renne, aussi bien dire presque un chevreuil. Leur face n'est pas battable quand ils comprennent qu'on a des Rudolph à chaque coin de rue.
Une de mes plus grandes surprises était probablement l'immense présence de décorations « typiques » de Noël. Les guirlandes devant représenter des glaçons sont assez décalées considérant qu'il fait environ 35 degrés. Mais ceci n'est rien comparé au sapin complètement séché se retrouvant au salon. Devant mon étonnement, on m'explique que les sapins sont importés principalement du Québec dans des conteneurs réfrigérés jusqu'à Panama... où ils sécheront en 2-3 jours!
Avant de les quitter à la fin de la soirée, je leur dit que je n'oublierai jamais leur hospitalité et leur gentillesse. Sous leurs applaudissements, leurs sourires et leurs caresses, je me dit que j'ai bien fait d'embarquer avec Gabriel plutôt qu'avec taxi VIP de l'hôtel, moins dangereux!
Joyeux Noël !